Quand l’actualité est décryptée par les adversaires du nouvel ordre mondial, la morosité est trop souvent au rendez-vous. Or, la dénonciation universelle des banquiers aigrefins et de la mafia politico-financière est en quelque sorte une victoire, savourons-la…
Avec un peu de chance, l’adoption de la loi Glass-Steagall réglera peut-être la crise actuelle. Quoi qu’il en soit, nous savons que les oligarques malfaisants qui dirigent le monde sont aux abois. Le crépuscule des dieux prédateurs et la fin du cycle noir sont annoncés par d’anciens textes. Ceux qui ne sont pas enlisés dans le matérialisme ou subjugués par un spiritualisme frelaté ne se soumettent pas au nouvel ordre mondial. Ils découvrent la spiritualité naturelle et adoptent souvent le végétarisme.
« Le désir de ne pas tuer est une prise de conscience cruciale qui est souvent fondé sur une sensibilité spirituelle, écrit Joël Labruyère.
Par contre, le motif diététique est souvent égoïste, et ne provient pas d’une prise de conscience spirituelle. Il est donc plus fragile, et il peut n’être qu’un effet de mode, une simple recherche d’un meilleur régime. Il semble que cette démarche soit celle des célébrités qui affichent leur végétarisme.
A l’opposé, il y a le végétarisme spirituel fondé sur des raisons ésotériques.
Le mobile pour s’abstenir de viande est lié ici au tabou sur le sang, lequel porte des éléments d’animalité qui freinent la croissance spirituelle. En effet, celui qui renonce à la chair animale tente de se soustraire aux effets karmiques liés au meurtre des animaux, et c’est déjà un facteur d’allégement. Mais il désire également purifier son sang des éléments qui ralentissent le taux vibratoire de la conscience. Car le sang et la conscience sont intimement liés. Absorber le sang animal c’est mêler sa conscience avec une forme de conscience étrangère, ce qui exige un effort d’assimilation, et un mélange peu favorable à la libération de l’esprit. Le sang animal est chargé de toxines générées par la peur et la souffrance enregistrée lors de la mort. Cette mort est souvent violente et terrifiante, soit dans l’enfer abominable de l’abattoir mais aussi après la fuite et la lutte s’il s’agit d’un gibier de chasse.
Le sang est porteur des propriétés animiques et c’est pourquoi la Bible stipule à sept reprises (Lévitique et Deutéronome) qu’il ne faut pas absorber le sang avec la chair. Ces règles semblent avoir été écrites pour des illettrés dans la civilisation judéo-chrétienne. On réalise, malgré le tabou sur le sang, combien les hommes aiment absorber de la viande avec les éléments animiques qu’elle contient. Le régime casher, hypocrite au demeurant, vu le rituel d’abattage préhistorique en usage dans le judaïsme ou l’islam, n’y change pas grand chose.
Le végétarisme spirituel est le seul qui puisse se justifier entièrement car dans la nature soumise à la loi de la jungle, la plupart des espèces se dévorent mutuellement. L’homme carnivore ne se détache donc pas du lot commun. Il n’est qu’un prédateur parmi les autres, et c’est pourquoi le végétarisme constitue le premier pas pour sortir de la bestialité.
Toutefois, l’être humain qui se considère comme un animal supérieur a bien le droit de tuer et de manger de la viande, car il sait que la vie le tuera également et qu’elle donnera son corps en pâture aux vers. Mais il ignore que l’esprit collectif des animaux qu’il a tué (ou fait tuer) se vengera karmiquement sur lui et ses semblables.
Le végétarien fait l’économie de cette vengeance, car l’esprit groupe des animaux enregistre une réaction neutre à son égard.
Le végétarisme apporte donc des avantages à plusieurs niveaux. Mais le plus important est la purification du sang qui entraîne une élévation vibratoire de la conscience. Ainsi les forces spirituelles trouvent plus d’espace dans l’être, ce qui ne procure pas de pouvoir particulier, mais permet à l’âme de se dégager des emprises lourdes liées au meurtre, à la vengeance karmique, et à l’animalité chargée de peur et d’instincts primitifs.
Pour s’approcher des rayonnements spirituels supérieurs, il faut abandonner l’instinct de la bête en nous, et ne plus tuer les animaux. C’est le premier pas. » (Undercover n°16)
Photo :
Une performance d’Animaturalis http://www.animanaturalis.org/